La commémoration, chaque 31 juillet, de la disparition de Jean Jaurès, assassiné la veille du déclenchement de la 1ère guerre mondiale, doit être pour la gauche une occasion de réfléchir aux messages qu'il nous a laissés.
Il ne s'agit naturellement pas de célébrer la mémoire d'une sorte de prophète, mais de nous souvenir de cet homme exceptionnel, qui a marqué l'histoire de la gauche par sa pensée et son action.
Il s'agit aussi de constater à quel point ses analyses, ses réflexions philosophiques, humanistes ou politiques, sont toujours d'actualité dans les temps difficiles que nous traversons.
Alors que les références trop souvent se perdent, que les valeurs républicaines sont mises à mal, que les crises internationales se multiplient, que des conflits dégénèrent en guerres – il est utile de relire Jaurès.
Pour ma part, j’aurai la chance de participer à un colloque organisé en septembre [le 23 aux Invalides] à l’occasion de la commémoration du centenaire de la publication de L’Armée nouvelle, ouvrage clef de la pensée de Jaurès. J’y reviendrai.
Paul Quilès