La Fondation Jean-Jaurès et la Société d’études jaurésiennes proposent une carte blanche, le vendredi 7 octobre à 16h, dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire de Blois dont le thème en 2022 est La mer, avec Jean-Baptiste ALBA, directeur du Centre national et Musée Jean Jaurès de Castres, Gilles CANDAR président de la Société d’études jaurésiennes et Marion FONTAINE, professeure à Sciences Po et directrice des Cahiers Jaurès.
Jean Jaurès et la Mer
Le thème de cette année pour les Rendez-vous de l’Histoire de Blois : La mer !
Les références directes à la mer sont nombreuses dans les écrits et discours de Jean Jaurès. Sa pensée a évolué dans différents espaces, de son Tarn natal en Amérique latine aux rivages de la Méditerranée. Cette table-ronde reviendra sur les inspirations maritimes de Jaurès, dans ses dimensions culturelles, politiques et internationales.
La conférence se déroulera de 16h à 17h 30 à l’École Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage, Rue de la Chocolaterie, Grand Amphithéâtre.
Les Cahiers Jaurès au salon de la revue, 15 et 16 octobre 2022
Le 32e salon de la revue, organisé par "Entrevues, la revue des revues" se déroulera du 15 au 16 octobre 2022. À cette occasion, les cahiers Jaurès seront présents sur un stand, venez nous rencontrer.
Le dimanche 16 octobre de 15h à 16h aura également lieu une rencontre :
Comment vivent les revues ? Salle Farida Adelkhah Avec Marion Fontaine et Emmanuel Jousse (Cahiers Jaurès), Christophe Prochasson et Sarah Al-Matary (Mil Neuf Cent).
Présentation :
Depuis leur fondation Mil Neuf Cent et les Cahiers Jaurès défrichent, débattent, discutent l’histoire politique et intellectuelle de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. La présentation en miroir des deux revues éclaire des modalités particulières du débat intellectuel et scientifique. Liées par leurs sujets et leurs figures fondatrices, elles entretiennent des liens forts. Leur mise en évidence permet de discuter les adaptations nécessaires de ces publications, qui doivent répondre aux enjeux de la mise en ligne, de la transformation des usages et des publics, ou des bouleversements des contextes intellectuels et politiques du début du XXIe siècle.
Lieu du salon : Halle des Blancs Manteaux, 48 rue Vieille-du-Temple, 75004 PARIS
Venez nombreuses et nombreux !
Journée Jules Guesde 21 septembre 2022
9h 30 à 17h30 , entrée libre , Mairie Paris Centre, salle des fêtes, 2 rue Eugène Spuller, 75003 Paris , Métro Temple
La Société d’études jaurésiennes coorganise une journée en l’hommage de Jules Guesde, décédé il y a 100 ans.
Le Programme
MATIN
9h30 : Accueil et présentation.
Séance 1 sous la présidence de Sylvie Braibant, présidente des Amies et Amis de la Commune de Paris-1871.
9h40 : Guesde à Montpellier en 1869-1871 (Francis Arzalier).
10h05 : Les guesdistes dans le Maitron (Claude Pennetier).
10h30 : Débat.
10h45 : Pause.
10h55 : Un cas de guesdisme méridional : Prosper Ferrero, maire de Toulon et député du Var (Jacques Girault).
11h20 : Féminisme et Guesdisme, autour d’Aline Valette et de L’harmonie sociale (Aïsha Bazlamit).
11h45 : Jules Guesde, le député des Belges (Martin Georges).
12h10 : Débat.
12h30 : Fin de la séance.
Séance 2 sous la présidence d’Elisa Marcobelli, vice-présidente de la Société d’études jaurésiennes.
14h30 : Jules Guesde et l’invention d’un marxisme «à la française» (Jean-Numa Ducange).
14h55 : Guesde et Sembat : amis… en politique aussi ? (Denis Lefebvre)
15h20 : Débat.
15h35 : Pause.
15h45 : Guesde et la guerre (Adeline Blaszkiewicz-Maison).
16h10 : Une mémoire réduite du guesdisme (Frédéric Cépède).
16h35 : Les guesdistes de Claude Willard, retour sur un débat historiographique des années 1960 (Jean-Louis Robert).
17h : Débat.
17h20 : Un mot de conclusion (Gilles Candar).
17h30 : Fin
A l’issue du colloque (18h) sera dévoilée la nouvelle plaque commémorative en hommage à Jules Guesde au 72, rue Saint-Louis-en-l’Île (Paris 4e).
Les futurs possibles des mondes ouvriers et socialistes ( 1917-1923)
Archives nationales, Pierrefitte, jeudi 19-vendredi 20 novembre 2020 ( auditorium)
Jeudi 19 novembre 2020.
9h30-10h30 : Ouverture :
Mot d’accueil par les Archives(Isabelle Aristide) et les Fondations (Thierry Mérel et Serge Wolikow).
Introduction scientifique (Emmanuel Jousse).
Présentation des fonds (Vivien Barro).
10h45-12h30 : Table 1 : Expériences combattantes, expériences militantes
- Le parcours de Léon Rosenthal (Vincent Chambarlhac)
- Le dandysme des tranchées : l’expérience combattante des pré-surréalistes (Romain Ducoulombier)
- Du SPD à la SFIO : les députés et militants alsaciens-lorrains (Franck Schmidt)
12h30-14h : Déjeuner.
14h-16h30 : Table 2 : Les socialistes européens et le moment 1919
- Le défi national : La social-démocratie autrichienne (Jean-Numa Ducange)
- Le défi de l’État (Alain Chatriot)
- Le défi démocratique : socialistes et droit international (Vincent Duclert)
- Les socialistes français au sortir de la guerre (Elisa Marcobelli)
Vendredi 20 novembre 2020.
9h00-11h : Table 3 : Une histoire internationale/transnationale.
- L’Union de Vienne ou « Internationale deux-et-demi » [de Stockholm à Hambourg] (Andrea Benedetti)
- Les réseaux réformistes dans l’expertise du BIT (Adeline Blaszkiewicz)
- L’internationalisme et l’expertise municipale (Patrizia Dogliani)
- Où s’arrête le monde de demain ? Les socialistes et la question coloniale (Quentin Gasteuil)
11h15-13h : Table 4 : L’ouverture des possibles : les utopies et projets des derniers mois de la guerre
- Andrea Caffi et la révolution bolchévique. De l’espoir du renouveau à la crainte dela destruction de la civilisation (1918-1923) (Marion Labeÿ)
- Renouvellement de la pensée socialiste : la démocratie des Conseils (Nicolas Patin).
- La démocratie industrielle des Fabiens (Emmanuel Jousse).
Conclusions du colloque : Christophe Prochasson
Présidents de séances : Isabelle Aristide (Archives nationales), Serge Wolikow (Fondation Gabriel Péri), Thierry Mérel (Fondation Jean Jaurès), Marion Fontaine (Cahiers Jaurès) et Gilles Candar (Société d’études jaurésiennes )Les contributions seront ensuite publiées dans les Cahiers Jaurès.
Colloque organisé par la Société des Études jaurésiennes,
Avec le soutien des Archives nationales (département des archivesprivées), de la Fondation Jean-Jaurès et de la Fondation Gabriel Péri.
Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine, (auditorium)
59 rue Guynemer, 93380 Pierrefitte-sur-Seine
Métro : Saint-Denis Université (Ligne 13)
Colloque international
Pacifisme et socialisme :
de la IIème Internationale à la guerre froide
Rouen, 28 et 29 mars 2019
GRIHIS – RIN Peace et EuroSoc – Fondation Jean-Jaurès – Société d’études jaurésiennes
Lieu : salle de conférence de la maison de l'université (Mont saint aignan)
Qu’est-ce que la paix pour les socialistes ? Elle n’est pas vraiment absence absolue d’armements et de guerre, si l’on suit par exemple ce que Jaurès écrit dans l’Armée nouvelle. Le tribun socialiste cherche alors à répondre à une question qui lui tient à cœur : comment pouvoir garantir la paix en France et « dans le monde incertain dont elle est enveloppée » ? Elle n’est non plus à tout moment une priorité, comme par exemple à la naissance de la IIème Internationale en 1889 ; elle constitue alors un sujet de discussion parmi les autres. Et quand les crises diplomatiques internationales se succèdent, on trouve dans les écrits socialistes des affirmations du genre comme celle de Max Calwer qui se définit comme un « deutscher Sozialist » ; parlant de la crise marocaine de 1905, il plaide pour un élargissement de la puissance allemande.
Pacifisme et socialisme sont donc deux mots qui n’ont pas toujours marché main dans la main, ni du point de vue lexical, ni du point de vue des contenus. L’objectif de ce colloque est de questionner les multiples relations du socialisme à la paix. La période qui va des années 1890 à la fin de la Grande Guerre sera privilégiée, mais nous souhaitons élargir le propos à une réflexion plus vaste jusqu’à la chute du Mur de Berlin. On suivra donc l’évolution de la conception de la paix par les acteurs socialistes, la façon dont leurs initiatives pour le maintien d’un ordre pacifique changent dans des contextes différents. Ce qui nous intéresse plus particulièrement est de montrer comment les socialistes et sociaux-démocrates se sont posés ces questions dans un contexte transnational. Un des objectifs sera ainsi de sortir du seul cadrenationalpour embrasser une vision globale – et tenter pour tracer une « histoire croisée »(entangled History)du rapport entre socialisme et paix.
Jeudi 28 mars 2019
14h – 14h30
Introduction générale au colloque par Jean-Numa Ducange (Univ. de Rouen) et Elisa Marcobelli (Univ. de Rouen)
14h30 – 16h15
Première séance : Internationalisme socialiste égal paix ? (1889-1914)
Modération : Thierry Mérel (Fondation Jean-Jaurès)
Elisa Marcobelli (Univ. de Rouen) : « La IIème Internationale face aux crises diplomatiques (1889-1915). Un parcours d’apprentissage »
Andrea Benedetti (Univ. de Strasbourg) : « Le Bureau Socialiste International et les premières initiatives humanitaires : entre opposition de principe et convergence pratique pour la paix, 1900-1914 »
Paul Miller (Mc Daniel College) :« Revolutionaries Revisited: French Antimilitarists on the Verge of War »
16h15 – 16h45
Pause-café
16h45 – 18h15
Deuxième séance : 1914-1918 : les socialistes et la paix pendant la guerre
Modération : Patrizia Dogliani (Univ. de Bologne)
Stefanie Prezioso (Univ. de Lausanne) : « Antonio Gramsci et la "neutralité active et agissante" »
Julien Chuzeville (chercheur indépendant) : « Socialistes et syndicalistes zimmerwaldiens contre la guerre, par la révolution ? »
Vincent Chambarlhac (Univ. de Bourgogne) : « La Grande Guerre comme fin d'une tradition communarde ? »
18 h 15 – 18 h 45
Conférence de Talbot Imlay (Université de Laval - Québec)
« Guerre, paix, internationalisme : le cas transnational »
Vendredi 29 mars
9h – 10h45 :
Troisième séance : Socialismes et reconstruction de la paix
Modération : Gilles Candar(Société d’études jaurésiennes)
Benoît Kermoal (EHESS) : « La violence ou la paix. L’impossible choix des socialistes français, de Munich à la défaite de 1940 »
Patrizia Dogliani (Univ. de Bologne) : « 1919, les socialistes face à la Conférence pour la Paix à Versailles, entre internationalisme et wilsonisme »
Adeline Blaszkiewicz (Univ. Paris 1) : « De Paris à Genève, construire la paix par l'action sociale internationale. Albert Thomas et le Bureau international du travail au début des années 1920 »
10h45-11h : Pause-café
11h – 13h :
Quatrième séance :Seconde Guerre mondiale : comment affronter le nouveau défi ?
Modération : Olivier Feiertag (Univ. de Rouen)
Gilles Morin (Centre d’histoire sociale du XXème siècle, Paris 1) :« Du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes à la Ligue de la Pensée française (1934-1944), l’impasse du pacifisme intégral de la gauche »
Talbot Imlay (Université Laval) : « Le parti travailliste et les socialistes européens en exil en Grande-Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale »
Virgile Cirefice (Univ. de Paris 8) : « Vainqueurs et vaincus. Les socialistes français et italiens face à la paix à la fin de la Seconde Guerre mondiale ».
13h – 14h30
Pause déjeuner
14h30 – 16h45
Cinquième séance : Socialismes, paix et guerre froide
Modération : Thomas Hippler (Univ. de Caen)
Grey Anderson (Univ. de Caen) : « Zoological Peace: Pacifism and Socialism in the Second Cold War»
Bernd Rother (Willy-Brandt-Stiftung) : « Reformists and Revolutionaries – What brought European Social Democrats and Latin American Leftists together in the 1970s and 1980s»
Judith Bonnin (Univ. de Bordeaux) : « La paix et le pacifisme dans le discours international du Parti socialiste français des années 1970 »
16h45 – 17h15 : Conclusion
Conférence de Christophe Prochasson (EHESS)