Dans le cadre du projet "Jaurès n'est pas mort", le PAC Huy-Waremme et Mémoire et Action Collectives vous invitent à découvrir trois expositions venues de France. "Jaurès en son temps ou la lumière du verre" se compose de photographies d'époque retraçant la vie de Jaurès, tandis que "Jean Jaurès en bande dessinée " suit le plan de l'ouvrage réalisé par G. Chapelle et Ph. Enjalbert. A cela s'ajoute une exposition didactique toulousaine ainsi qu'une série d'ouvrages et de périodiques prêtés par la Bibliothèque publique de la Ville de Huy. Ouvert tous les jours, de 10h à 12h et 14h à 18h.
P.A.C., tél. 085.25 08 50 – www.pac-huywaremme.be
Le manuscrit de Jaurès mis en vente aux enchères au château de Lasserre (Montastruc-la-Conseillère) en mars 2012 a beaucoup fait parler de lui, indice marquant de la présence toujours forte de Jaurès dans l'espace public. Il s'agit d'un document important, ne serait-ce que par sa taille, le plus long manuscrit conservé de Jaurès semble-t-il : 121 pages de la main de Jaurès, rédigeant la motion de la fédération du Tarn en vue du congrès de Toulouse de la SFIO (15-18 octobre 1908), un moment-clef de l'histoire du socialisme et de la pensée jaurésienne. Le texte n'était pas inconnu : il a été publié dans Le Cri des travailleurs du Tarn le 18 octobre 1908. Ce n'est pas non plus le document essentiel du congrès, il n'a ni le souffle, ni l'ampleur du discours « de Toulouse », prononcé lors du congrès. Il doit être confronté avec tous les autres textes préparatoires, notamment les articles publiés par Jaurès dans L'Humanité ou La Dépêche. Les propriétaires de ce texte, descendants d'une famille albigeoise liée à Jaurès, souhaitaient depuis longtemps le vendre assez cher et avaient approché jadis Alain Boscus, directeur du Centre national et musée Jean-Jaurès, puis plus récemment son directeur actuel, Hugues Vial, ainsi que d'autres institutions ou acquéreurs potentiels.
L'Humanité et son directeur Patrick Le Hyaric dont l'intérêt particulier pour l'oeuvre et la vie de Jaurès est connu, ont mené campagne pour que ce manuscrit intègre une collection publique et puisse être consulté par les chercheurs. Un appel public signé par des intellectuels de renom (Régis Debray, Robert Guédiguian, Ernest Pignon-Ernest...) interpella le ministère de la Culture (L'Humanité, 15 mars 2012). Les Tarnais et les habitants de la région Midi-Pyrénées se sont montrés aussi très attachés à la conservation locale du manuscrit (cf. La Dépêche du 15 mars 2012), comme en témoignèrent les interventions de Roland Foissac, conseiller général PCF d'Albi, de Rémy Pech, ancien président de l'Université de Toulouse-Le Mirail et d'autres... Le problème était de le faire au meilleur coût (cf. L'Humanité, 20 mars 2012). Au passage, la remarque ne vaut pas que pour ce seul texte et les pouvoirs publics seraient sans doute bien inspirés de revoir les dispositions législatives permettant à la puissance publique de récupérer à meilleur compte ce qui doit intégrer les archives ou les bibliothèques publiques. La dérive vers l'individualisme et la privatisation croissants devrait être enrayée. L'historien des archives et jaurésien éminent Vincent Duclert avait naguère émis quelques propositions en ce sens, pour une préemption moins dépendante des aléas voire des manœuvres du marché.
En attendant, le document qui n'avait pas trouvé preneur le 25 mars, mais avait ensuite (le 18 mai) obtenu un débouché en vente directe auprès d'un particulier pour 178 000 euros, a finalement été préempté par l'État le 30 mai 2012 (cf. l'article d'Anna Musso, « Le manuscrit de Jaurès dans le domaine public », L'Humanité, 31 mai 2012). La somme est fournie à parts égales (50 %) par le ministère de la Culture et le Conseil général du Tarn présidé par Thierry Carcenac (PS). Le manuscrit sera conservé à Albi aux Archives départementales du Tarn et consultable dans les conditions habituelles. Ce document a incontestablement une « valeur morale et patrimoniale forte » en plus de sa valeur scientifique intrinsèque comme je l'expliquais dans une interview à L'Humanité (20 mars 2012) réalisée par Anne Musso. L'affaire se conclut donc heureusement, mais à un coût élevé... Les compromis nécessaires ?
G. C.
La Bibliothèque nationale de France, en partenariat avec le CEDIAS-Musée social, souhaite procéder à la numérisation de la collection du Bulletin et des Cahiers Jaurès, de l’année 1960 à l’année 2000.
Les fascicules numérisés en mode image et en mode texte par la BnF seront rendus accessibles sur Internet, de façon libre et gratuite, par le biais du site dont la BnF assure la responsabilité : Gallica, ainsi que dans le catalogue en ligne de la bibliothèque du CEDIAS-Musée social.
Il est en conséquence demandé aux auteurs ayant collaboré à ces titres, ou à leurs ayants droit, de bien vouloir remplir le formulaire d’autorisation ci-joint et le retourner à la :
Société d’études jaurésiennes
Gilles Candar
4, rue Toussaint-Féron
75013 Paris
en partenariat avec
La Société d’études jaurésiennes,
Les éditions le Temps des cerises
Autour de Charles Silvestre auteur de Jaurès, la passion du journaliste
(Le Temps des Cerises, 2010)
En introduction à cette conférence Éric Lafon présentera le fonds Jaurès conservé au musée de l’Histoire vivante et la célébration de Jaurès à Montreuil
La première publication de L’Armée nouvelle, ouvrage clef de la pensée jaurésienne et incontournable élément de notre histoire politique et militaire, date du 14 novembre 1910 : il s’agit de l’édition parlementaire puisque l’ouvrage se présente comme l’introduction à une proposition de loi socialiste.
Comme livre, L’Armée nouvelle a été éditée en 1911 (Rouff), 1915 (Bibliothèque de L’Humanité), 1932 (Rieder, éd. Max Bonnafous), 1969 (éd. partielle, 10/18, Madeleine Rebérioux), 1977 (Éditions sociales, Louis Baillot), 1992 (Imprimerie nationale, Jean-Noël Jeanneney). Toutes ces éditions sont aujourd’hui épuisées. Le livre doit être republié au sein de l’édition Fayard des Œuvres de Jean Jaurès en 2014. Jean-Jacques Becker est chargé par la Société d’études jaurésiennes de ce volume.
Pour commémorer cet anniversaire, le principe d’une journée d’interventions et de débats liant une approche historique et un regard contemporain a été retenu. Cette réunion aura lieu le vendredi 23 septembre 2011 à l’auditorium Austerlitz des Invalides, le choix du Musée de l’Armée étant à lui seul significatif de la portée de ce centenaire.
Placée sous la responsabilité scientifique de Jean-François Chanet, professeur des universités à Sciences Po Paris, cette rencontre est organisée en commun par les différentes institutions et associations partenaires, la Société d’études jaurésiennes, le Club Raspail, la Fondation Charles de Gaulle, la Fondation Jean-Jaurès et l’Office universitaire de recherche socialiste.
Télécharger le programme : programme_colloque (pdf - 1,50 Mo)
Les différents historiens et spécialistes ont donc pu faire ressortir ces racines castraises, trop souvent oubliées et qui permettent pourtant de mieux comprendre cet amour pour la nature et cette sensibilité aux choses qui l’entouraient.
Cet ouvrage trouve donc sa pleine place dans l’historiographie jaurésienne en raison de la qualité de ses communications et de ses auteurs, ainsi que par son origine.
Pascal BUGIS,
Maire de Castres, Président de la communauté d’agglomération Castres-Mazamet
Brigitte LAQUAIS,
1ère adjointe au Maire de Castres en charge de la culture
Hugues VIAL,
Directeur du Centre national et musée Jean Jaurès
Chapitre I : Les origines castraises
LES AMIRAUX JAURES,
par Jean-Marc GABAUDE, Professeur émérite de l’Université de Toulouse II-Le Mirail
LES FAMILLES JAURES ET BARBAZA,
par Jacques LIMOUZY, Ancien ministre, ancien député du Tarn et ancien Maire de Castres
LE COLLEGE DE CASTRES ET LES PROFESSEURS DE JAURES,
par Alain LEVY, Conservateur-en-chef honoraire de la bibliothèque de Castres
Chapitre II : Nouveaux horizons
JAURES A PARIS. LA KHAGNE ET L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE,
par Vincent DUCLERT, Professeur agrégé à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
JAURES « THEOLOGIEN LAIQUE »
par Jordi BLANC, Docteur en philosophie et éditeur
A TOULOUSE, DE 1889 À 1893, L’ENTRÉE EN SOCIALISME DE JAURÈS : L’ÉLABORATION DU JAURESSISME,
par Jean SAGNES, Professeur émérite de l’Université de Perpignan
Chapitre III : Retour à Castres
JAURES ET LES PAYSANS TARNAIS,
par Rémy PECH, Professeur et ancien président de l’Université de Toulouse II-Le Mirail
GENESE TARNAISE D’UNE ONTOLOGIE,
par Bruno ANTONINI, Docteur en philosophie
JAURES 2009, POUR CASTRES ET SES HABITANTS DE TOUS LES HORIZONS,
par Ulrike BRUMMERT, Professeur de philosophie à l’Université de Technologie de Chemnitz (Allemagne)
Chapitre IV : Jaurès et le Midi
JAURES , JEUNE DEPUTE DU TARN, 1885-1889,
par Gilles CANDAR, Président de la Société d’Etudes Jaurésiennes et professeur de khâgne au lycée Montesquieu (Le Mans)
LA POLITIQUE A CASTRES DANS LES ANNEES 1880,
par Jean FAURY, Professeur de khâgne honoraire au lycée Pierre de Fermat de Toulouse
« NOTRE JEAN » FLAMBANT JEUNE,
par Jean-Pierre RIOUX, Inspecteur général honoraire de l’Education Nationale
Ouvrage en vente au Centre Jaurès à 8 €
2 place Pélisson - 81100 CASTRES