— La Revue socialiste - 34 notices
Les articles de Jaurès dans la Revue socialiste
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— L'Humanité - 2671 notices
Les articles de Jaurès dans L'Humanité
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— La Lanterne - 65 notices
Les articles de Jaurès dans La Lanterne
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— Le Matin - 45 notices
Les articles de Jaurès dans Le Matin
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— La Dépêche - 887 notices
Les articles de Jaurès dans La Dépêche
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— La Petite République - 642 notices
Les articles de Jaurès dans La Petite République
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— Presse départementale et régionale - 42 notices
Les articles de Jaurès dans : Le Républicain du Tarn, Le Réveil du Tarn, L'Union républicaine du Tarn, L'Avenir du Tarn, Le Courrier du Tarn, Le Patriote, La Voix des travailleurs
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— Bulletin municipal de la ville de Toulouse - 32 notices
Les articles de Jaurès dans le Bulletin municipal de la ville de Toulouse
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Au cours des vingt dernières années, les débats collectifs sur la corruption politique ont pris une importance considérable. Dans de nombreux pays, comme au plan international, ces débats ont abouti à la création de nouvelles normes, visant à éradiquer la corruption, au nom de la transparence. Par contraste, l’étude historique du phénomène est encore à ses débuts, particulièrement les recherches comparatistes. Cet appel à contribution concerne un projet comparatiste qui veut montrer comment les phénomènes de corruption, dans leurs formes actuelles, sont apparus, en Europe, entre le début du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, avant d'évoluer fortement au cours du XXe siècle.
Jean Jean dit Renaud Jean est né le 16 août 1887 à Samazan (Lot-et-Garonne), il est décédé le 31 mai 1961. Deux associations lot-et-garonnaises, les Amis de Renaud Jean et les Amis du Vieux Nérac-Editions d’Albret ont décidé de commémorer en 2011, le cinquantième anniversaire de sa mort. Plusieurs manifestations sont déjà programmées. Parmi celles-ci, nous proposons l’organisation d’un colloque historique pour évoquer sa mémoire. C’est le sens de cet appel à communication. Ce colloque aura lieu à Marmande au mois de septembre ou octobre 2011.
Renaud Jean fut une personnalité éminente du mouvement paysan français. Il a joué un rôle important, parfois central, dans tous les débats, épreuves et conflits qui ont marqué le XXe siècle. Soldat de la 1ère guerre mondiale, blessé dès la fin de 1914, révolté par le carnage sanglant qui lui succède, admirateur de la révolution russe, il participe de l’intérieur du parti socialiste aux polémiques acharnées qui aboutissent à la grande cassure politique du congrès de Tours de 1920, où il est délégué pour le Lot-et-Garonne, quelques jours après avoir été élu premier député communiste de France.
Il devient alors durablement « le tribun des paysans », le porte-parole des métayers, ouvriers agricoles, petits propriétaires ruraux qui l’ont élu à l’Assemblée nationale dans la circonscription de Marmande. Il s’engage intensément à leurs côtés lors des luttes syndicales, celle des métayers du Bas-Adour en 1920, de ceux du Marmandais lors des ventes-saisies, ou celle des résiniers de la forêt landaise dans les années 1930. Plus largement il relaya au plan national et parlementaire les aspirations, les revendications des « forçats, des parias de la terre », portant à la Chambre la loi sur l’Office du blé et ouvrant la voie au statut du fermage et du métayage qui ne verra le jour qu’après la seconde guerre mondiale.
Car Jean ne fut pas seulement un homme d’action, mais aussi un théoricien, réfléchissant à la notion de « communisme agraire » contradictoire avec la propriété de la terre. Face au modèle soviétique de collectivisation il proposa en France le maintien de formes de propriété individuelles dans le cadre d’une plus juste répartition des terres.
Dirigeant national du Parti Communiste Français, il fut surtout un homme d’une grande indépendance et liberté d’esprit, souvent en opposition, dans les périodes décisives de la vie politique de l’entre-deux-guerres, avec la ligne et les dirigeants de son parti. C’est par exemple ce qui fait de lui le précurseur de la ligne de Front Populaire, à l’aube des années 30. C’est aussi ce qui fut à l’origine de sa mise à l’écart de la direction nationale après la seconde Guerre mondiale, suite à sa position critique envers le pacte germano-soviétique, ce qui n’entraîna cependant pas de rupture avec son parti, mais le contraignit à se cantonner à des responsabilités locales, politiques et surtout syndicales à la tête de la FDSEA.
Les communications proposées pourront concerner la vie, les engagements politiques, syndicaux ou idéologiques de R. Jean, mais aussi, plus largement, les événements et les débats marquants du XXe siècle dans lesquels il s’est activement impliqué.
Si vous vous êtes intéressés par une participation et une intervention lors du colloque, nous vous demandons de nous faire parvenir un court résumé du thème et du contenu de votre contribution. Nous vous tiendrons ensuite au courant des modalités concrètes et du déroulement de la manifestation ainsi que de la date précise à laquelle elle aura lieu.
Pierre ROBIN, 8 bis rue Robert Schumann, 47600 Nérac
Hubert DELPONT, 4 rue Mandrina, 40180 Narrosse
Après La valise de Jaurès (Bruno Fuligni et Jean-Claude Drouot) et Jaurès ou le printemps de la parole (Benoît Guibert et les étudiants du cours Florent), voici la troisième pièce consacrée à Jaurès cette saison : La dernière journée de Jean Jaurès – Paris 1914. Il s’agit d’un spectacle de la compagnie Mots en scène (3, villa du Maine, 77 186 Noisiel, site internet www.motsenscene.com), écrit et mis en scène par Alain Bourgasser. Créé à Lognes (77) en octobre dernier, il doit être joué en 2010 à Othis (77), Carmaux, Belfort, et ailleurs, notamment le samedi 13 février au Café du Croissant à Paris sous la forme de spectacle-dîner.
La dernière journée de Jaurès ne se veut pas une reconstitution historique ou une pièce biographique, mais un spectacle apparenté au café-concert qui évoque l’actualité littéraire et artistique du temps, de Feydeau à Apollinaire et du Grand Guignol à la chanson réaliste. Le rôle de Jaurès est interprété par Jean-Pierre Fourré, ancien député et éditeur de Jaurès.
Renseignements : motsenscenes@yahoo.fr
Jean Jaurès, « l’apôtre de la paix », le « tribun », le « fondateur de L’Humanité », le « pacifiste » ! À gauche, rares sont celles et ceux qui ne citent pas un extrait d’une parole prononcée par Jaurès, et beaucoup ont à l’esprit une image un peu « pieuse » du dirigeant politique né en 1859 à Castres.
Le 2 septembre dernier le magazine Le Point titrait en page intérieure : « 150 après sa naissance, son héritage plus que jamais d’actualité à gauche ». Qu’en est-t-il réellement ? Cette référence dépasse-t-elle la citation bien apprise pour l’occasion, « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », dans un monde où depuis 1945 les grandes puissances capitalistes ne se sont pas fait la guerre ? Faut-il lire plus qu’une opération de communication dans la décision de rétablir la mention « Jaurès fondateur » à la une de son journal ? Comment les militants du Parti de gauche reçoivent-ils l’édition d’une brochure de formation sur la base de textes de Jaurès ?
Il existe une modernité de Jean Jaurès quand, à son époque, il intervient déjà sur la question des retraites, sur l’impôt sur le revenu avec la nécessité de faire participer équitablement tout citoyen à la contribution nationale, sur une démocratie sociale quand il dénonce l’autoritarisme et les abus patronaux, sur la réduction du temps de travail lorsqu’il s’agit de promouvoir un droit légitime des travailleurs au repos et aux loisirs. Sur toutes ces questions, Jaurès prend position, au cœur des conflits du travail depuis l’usine, mais aussi au Parlement quand Jean Jaurès dirigeant socialiste joue son rôle de député, de républicain et de socialiste. Ce Jaurès-là est tout de suite moins apprécié par les tenants d’un libéralisme économique qui sape les fondements de l’égalité et de la fraternité républicaine. Qu’en est-il à gauche aujourd’hui ?
Cette journée consacrée à Jean Jaurès proposera au cours de la matinée un parcours à la fois géographique et historique de son action, depuis son sud-ouest natal jusqu’aux combats parisiens dans l’hémicycle, en passant par son engagement international. L’après-midi se poursuivra par un débat réunissant des représentants d’organisations politiques de gauche : à son issue, la question ne sera pas d’élire parmi les intervenants le « meilleur des jaurésiens », mais bien que nos invités nous disent si Jaurès aujourd’hui est une icône, figure tutélaire et statufiée dans l’immobilité du bronze, ou véritablement une référence vivante ?
« Jaurès, du Tarn à l’Internationale »
« Jaurès aujourd’hui : icône ou référence vivante ? »
Débat animé par Eric Lafon, responsable des activités scientifiques du Musée de l’histoire vivante (Montreuil)
La Société des Amis de Bergson et la Société d'études jaurésiennes
en collaboration avec le Centre international d'étude
de la philosophie française contemporaine (Département de philosophie)
avec le soutien du Département d'Histoire de l'ENS
organisent un colloque à l'occasion des 150 ans des cothurnes Bergson et Jaurès
le samedi 28 novembre 2009 à partir de 10 heures
à l'Ecole Normale supérieure, 46, Rue d'Ulm 75005 Paris
Salle des Actes
"Jaurès et Bergson : métaphysique, politique et histoire"
A l'issue du colloque un cocktail sera servi pour commémorer ce double cent-cinquantenaire.
Gilles Candar, Sophie Coeuré, Monique Canto-Sperber et Frédéric Worms |
Camille Riquier, Arnaud François et Bruno Antonini |
Avril 1947 : Léon Blum, Robert Verdier et Henri Noguères réunis au siège du Populaire de Paris. |
L’Association Jaurès Espace Tarn, présidée par Jacques Trinques, a organisé à Carmaux (salle François Mitterrand, l’ancienne Verrerie Rességuier) le 16 décembre 2007 un colloque public sur « l’actualité de la pensée de Jaurès » dont les actes viennent d’être publiés par la Revue du Tarn (n° 211, automne 2008, 12 €).
Les communications et débats reproduits forment un ensemble des plus intéressants à l’articulation entre la recherche historique et la réflexion civique, avec des approches et des points de vue variés.
Avant-propos : Marylise Folch
Introduction au colloque : Jacques Trinques
Lire Jaurès : Jean-Pierre Rioux
Un scandale métaphysique : De la réalité du monde sensible : Jòrdi Blanc
Jaurès, journaliste contemporain ? : Charles Silvestre
Les spectres du grand homme : André Tosel
Un centenaire manqué : la « commission Jaurès » 1903-2000 : Michel Vovelle
Jean Jaurès : institutions et hommes politiques : Gilles Candar
Un débat, quatre thèmes : Roland Foissac et Jacques Trinques
Intervention artistique : Gérard Cathala
Conception jaurésienne de la propriété sociale : Alain Boscus
Jaurès : laïcité et question sociale, un combat pour la paix sociale et la liberté morale : Bruno Antonini
Jaurès parle-t-il à la gauche du XXIe siècle ? : table ronde avec les intervenants
Revue du Tarn
Archives départementales
avenue de la Verrerie
81013 Albi cedex 9
05 63 36 21 00
Au sommaire du dernier numéro des Cahiers Jaurès
Bonapartisme et République
Conférence Jaurès 2008
Justin Godart
Conférence débat, jeudi 29 novembre 2007 à 14h, salle Pierre Laroque,
14, avenue Duquesne
75007 Paris
Organisée par le groupe régional d'Ile de France du Comité d'Histoire des Administrations chargées du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle (CHATEFP).
Trois temps forts seront évoqués : le député maire (1912-1919) ; le ministre de l'armement (1915-1916) ; le premier directeur du BIT (1919-1932) ; avec la participation de Chloé Chotard, Laura Lee Downs, Dzovinar Kénovian.